Capitaine Ely OULD DAH, le bourreau de Jreida
Le Capitaine Ely ould DAH, un criminel en liberté.
Arrêté en 1999 en France alors qu’il effectuait un stage à l’école du commissariat de l’armée de terre de Montpellier, et jugé, le criminel Ely ould DAH s’est pourtant enfui de la France en avril 2000 (dans des conditions douteuses) pour regagner la Mauritanie où il reçut un accueil chaleureux de la part du gouvernement mauritanien et des nationalistes arabes. Promu au grade de colonel et toujours protégé par le régime raciste de Nouakchott, Ely OULD DAH vit paisiblement en Mauritanie, malgré sa condamnation par la Cour d’assises de Nîmes le 1er juillet 2005 à 10 ans de réclusion criminelle pour des actes de torture commis à l’encontre de militaires noirs mauritaniens entre 1990 et 1991, en application du principe de compétence universelle.
Ce sinistre officier haratine s’est tristement fait remarquer par sa cruauté et son comportement barbare lors des séances de tortures infligées aux militaires noirs mauritaniens arrêtés et détenus dans le camp mouroir de Jreida entre 1990 et 1991 et est responsable de la mort de plusieurs d'entre eux.
Témoignage d'un rescapé du camp mouroir de Jreida:
«Ely ould Dah , si tu lis ce petit mot ,tu te souviendras de moi; je suis là à NKC. Tu te rappelles du mégot brûlant que tu avais foutu dans mon anus? Je criais, je te suppliais, et toi tu riais, tu m'insultais; j’implorais ta grâce comme un lâche .Non tu ne peux pas oublier ce matin-là: pendant que mes mains et mes pieds étaient ligotés, tout nu, je te demandais sans honte devant mes frères emprisonnés comme moi ta clémence. Je te demandais de m'épargner la vie parce que j'ai laissé derrière moi six gosses. Tu m'as répondu :"es-tu sûr d'être leur vrai père"?
Ely, Dieu ne dort pas .Tôt ou tard tu finiras très mal, tu souffriras physiquement.
Tu ne peux pas nous oublier. Tu as fui la France, tu es venu au pays où tu as été accueilli en "héros" et "on" t'ouvrit des comptes bancaires bourrés d'argent à titre de félicitations par ould Taya et consorts. A faire vomir!»
Boubacar