GENOCIDE en MAURITANIE (1989 - 1992)
La condamnation d’un ressortissant rwandais à 25 ans de prison « reconnu coupable de génocide en qualité d'auteur et de complicité de crimes contre l'humanité » par la Cour d'Assises de Paris est un appel d’air pour nous Mauritaniens.
Il a été jugé en France au nom du principe de compétence universelle qui permet de juger un étranger pour des faits commis à l'étranger pour les crimes les plus graves.
Nous savons désormais que c’est possible même si les bourreaux qui sont encore en activité, dans les premiers cercles du pouvoir à Nouakchott, conscients de leur responsabilité certainement directe dans les forfaits commis entre 1989 et 1992, font tout pour retarder ou empêcher la manifestation de la vérité.
Le temps ne doit donc pas avoir de prise sur notre détermination et notre volonté à œuvrer pour la reconnaissance de ces crimes en génocide et la traduction pendant qu’il est encore temps de leurs commanditaires devant la justice.ENOCIDE en MAURITANIE (1989 - 1992)